Le Parti Démocrate européen returned to Guidel, France, on 23-25 September 2022 for its annual “Europe Days”. The three-day event focused on European politics in this Breton seaside town, including 10 hard-hitting workshops and two plenary sessions. The EDP Europe Days were held in parallel with the “Université de rentrée”, an annual event organised by the Mouvement Démocrate – the EDP member party in France.
Les décideurs politiques et les experts se penchent sur l’approche de l’Europe face à la guerre en Ukraine et sur les relations avec la Chine lors des sessions plénières.
The event included two plenary sessions that brought together some 500 participants in the MoDem’s ‘rentrée politique’ and the EDP ‘European Days’. The first plenary explored EU policy responses to an unstable and multipolar world. The first plenary proposed a “masterclass” in geopolitics to better understand the new world order and its grey areas. A panel moderated by MEP Laurence Farreng (EDP et MoDem, France) brought together Jean-Louis Bourlanges, President of the Foreign Affairs Committee of the French National Assembly; Jean-Yves Le Drian, former French Minister of Foreign Affairs; Oxana Melnychuk, analyst and strategic communicator; and Marie-Pierre Vedrenne, MEP (EDP and Modem, France).
Oxana Melnychuk , originaire d’Ukraine, a commencé la session en exprimant l’aspiration de son pays à un avenir libre, équitable et démocratique : “Pour nous, les mots “liberté, égalité, fraternité” nous parlent aussi.” Au sujet de la guerre dans son pays, elle a déclaré : “Poutine a perdu la guerre dès les premiers jours, dès que la solidarité européenne avec l’Ukraine est apparue.”
Jean-Yves Le Drian a prévenu : “Cette crise en Ukraine sera longue. Et je veux le dire ici : ce sont les Ukrainiens qui devront fixer les conditions de la négociation. Vladimir Poutine a multiplié et accumulé les sous-estimations sur l’Ukraine, comme sur la force de la nation ukrainienne, la réactivité de l’Europe, les conséquences sur l’OTAN, et enfin l’état de son armée.”
He added: “We share the fact that the future of Europe remains open, especially on defense in Europe. We have made progress in an unimaginable way, and this is a hope in this very messy, complex and conflicting universe.” Melnychuk replied to Le Drian, saying: “The issue of security and defense in Europe can no longer be done without Ukrainians. Because unfortunately, Ukraine is experiencing war today.”
Jean-Louis Bourlanges a donné un aperçu historique des fondements du projet européen et des conflits frontaliers, en déclarant : “L’Union européenne a été construite à l’origine pour la paix, pas pour la guerre. Elle a été construite pour adoucir les frontières, pas pour les défendre”.
L’eurodéputée Marie-Pierre Vedrenne a déplacé les sujets au cours du débat vers la Chine, où les négociations avec la Chine et l’Union européenne ont évolué dans le sens de l’Europe, en disant : “Ce qui peut faire bouger la Chine, c’est l’accès à notre marché intérieur”. Elle a ajouté : “Lorsque la Lituanie a essayé de résister à la Chine, celle-ci a utilisé la pression économique. C’est pourquoi nous travaillons sur des mesures anti-coercition.” Marie-Pierre Vedrenne a également parlé du rôle du Parlement européen démocratiquement élu dans le débat politique sur la politique étrangère : “C’est notre rôle en tant que parlementaires européens de donner corps à l’autonomie stratégique afin que l’Union européenne décide quand, comment et avec qui elle veut échanger.
💬 “This crisis in Ukraine 🇺🇦will be long.
— European Democrats (@PDE_EDP) September 24, 2022
"And I want to say it here: it is the Ukrainians who will have to set the conditions for the negotiation."
- @JY_LeDrian, former French minister of foreign affairs, speaking today at 'Europe' plenary.
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Deuxième séance plénière : La démocratie doit résister aux extrêmes
La deuxième plénière a suivi, avec les remarques d’ouverture de Stéphane Séjourné, président du groupe Renew Europe au Parlement européen. Il est également secrétaire général de Renaissance, un parti politique français centriste et pro-européen. Il a confronté l’appel de son parti à se rassembler “ensemble” avec le mouvement vers les extrêmes observé lors des récentes élections en Italie. Il a fait remarquer : “Le rassemblement ‘Ensemble’ n’est pas un vain mot. Je le dis d’autant plus que les adversaires de nos rassemblements seront probablement encore les extrêmes comme on le voit en Europe.”
Stéphane Séjourné a été précédé d’une brève intervention du président du PDE, François Bayrou, qui est aussi le chef du parti Mouvement Démocrate. Il a livré son analyse du premier panel, en déclarant : “Nous avons toujours considéré que le mot d’ordre au sein de la majorité était l’alliance. L’alliance passe par l’estime réciproque, la solidarité et la liberté d’expression.”
Edouard Philippe, maire du Havre, en Normandie, et ancien Premier ministre de la France ainsi que président d’Horizons, le 3e parti de la majorité présidentielle en France, a pris la parole après le discours de Stéphane Séjourné. Edouard Philippe a souligné le changement de perception de la démocratie occidentale dans le monde, en déclarant : “Beaucoup de gens ont l’impression que la démocratie occidentale n’est plus le modèle adapté à notre société et qu’elle n’apporterait pas les réponses nécessaires. Cette idée est extrêmement dangereuse et puissante.”
L’Europe au bord de la crise de nerfs
Plus de 300 personnes ont participé aux dix ateliers du PDE, qui ont rassemblé des experts, des décideurs politiques et des militants pour aborder les questions politiques qui touchent l’Europe. Les participants aux ateliers se sont penchés sur les défis politiques à relever dans un monde instable qui se transforme en un monde multipolaire. Le coup d’envoi du vendredi soir était placé sous le thème : “L’Europe au bord de la crise de nerfs”. Edouard Gaudot et Alexandra Leuliette, experts en affaires européennes, ont participé à la table ronde et ont échangé des idées sur le futur modèle économique, tout en analysant des notions telles que la “sobriété”, l’économie linéaire ou circulaire, et le processus décisionnel de l’UE.
Edouard Gaudot a noté : ” L’Europe est un ensemble d’acteurs, Bruxelles n’est pas unique. La décision résulte d’un processus auquel participent de multiples acteurs.” Sur les marchés internationaux, il a noté : “Les normes du marché commun européen ont été chamboulées par l’externalisation à l’étranger.”
Le panel a également abordé les thèmes de la jeunesse et de la société, où Alexandra Leuliette a noté : “Les jeunes sont de plus en plus impliqués dans la politique transnationale. Qu’il s’agisse des marches pour le climat ou des droits des LGBT par exemple. Elle a également plaidé pour la nécessité d’une réforme électorale en Europe, en déclarant : “Plus que jamais, nous devons nous battre pour des listes transnationales.”
« L’Europe c’est une collection d’acteurs. Bruxelles n’est pas unique, la décision résulte d’un processus avec de multiples acteurs impliqués. » dit@EGaudot #Guidel2022🇪🇺 pic.twitter.com/Ei4WD6IaDD
— European Democrats (@PDE_EDP) September 23, 2022
Gestion de la paix : Une approche européenne des conflits
Le secrétaire général adjoint du PDE, Frédéric Petit, a rejoint le professeur de l’Université de la Sorbonne, Laurent Warlouzet, pour une conférence sur la meilleure façon de gérer la paix en Europe.
Frédéric Petit, député national français représentant les Français situés en Allemagne, en Europe centrale et dans les Balkans, s’exprimant sur la guerre en Ukraine, a expliqué : “La guerre a rassemblé les Ukrainiens autour de leur nation, mais aussi autour de leurs institutions démocratiques. Le Parlement ukrainien travaille plus que jamais. “
” Le conflit doit être géré. L’Europe applique une gestion humaniste des conflits, pour faire face aux défis mondiaux. Et c’est ce modèle qui est attaqué en Ukraine. “
Laurent Warlouzet s'est concentré sur la politique militaire en Europe, décrivant l'état actuel de la coopération militaire : "Il y a un décalage entre l'Europe institutionnelle et la volonté de puissance. La nouvelle boussole stratégique nous permet d'avancer, mais nous sommes encore loin du compte".
💬 " La guerre a rassemblé les Ukrainiens 🇺🇦autour de leur nation, mais aussi autour de leurs institutions démocratiques. La #Rada (le Parlement Ukrainien) travaille plus que jamais. "
— European Democrats (@PDE_EDP) September 24, 2022
- @fpetitAN pendant l'atelier sur la gestion de la paix en Europe
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2022 : l’Année européenne de la jeunesse
Un panel sur l'Année européenne de la jeunesse 2022 a exploré la manière dont les politiques devraient être menées en gardant les jeunes à l'esprit. L'Année européenne de la jeunesse offre un tremplin pour une discussion plus large sur les besoins des jeunes, en particulier en ces temps incertains.
💬 " Nous poussons pour étendre l'Année européenne de la jeunesse à 2023. La jeunesse doit continuer à être au cœur de nos politiques "
— European Democrats (@PDE_EDP) September 24, 2022
- @laurencefarreng
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Animée par Laurence Farreng, parlementaire européenne française, et Ugo Rostaing, secrétaire général des Jeunes Démocrates Européens (JDE), cette table ronde d'une heure a présenté le rôle des JDE.
M. Rostaing a déclaré : "Faire des propositions au nom de la jeunesse européenne fait partie de la mission des Jeunes Démocrates : "Faire des propositions au nom de la jeunesse européenne fait partie de notre mission au sein des Jeunes Démocrates".
M. Farreng a ajouté : "Nous faisons pression pour que l'Année européenne de la jeunesse soit prolongée jusqu'en 2023. La jeunesse doit continuer à être au cœur de nos politiques".
Frontières grises en Europe
Dans le quatrième panel, Frédéric Petit a rejoint Pierre-André Hervé, président du Cercle Agénor, pour aborder la question des “zones grises” en Europe. Présentes dans les pays baltes comme l’Estonie, appliquées aux zones qui bordent la Russie, il a observé : “Il y a un modèle qui veut des frontières claires – celui des pays coopératifs – et un autre modèle qui appelle des frontières grises. L’impérialisme russe, par exemple… L’impérialisme a besoin de zones grises. L’inviolabilité des frontières est cruciale et doit être défendue, en Ukraine et ailleurs.”
Il ajoute que la frontière n’est pas un mur, ni une ligne. “Une frontière définit la responsabilité en tant que citoyen… Nous devons nous éloigner d’une vision étroite de la frontière. Elle ne définit ni une langue, ni une culture, ni une population — une vision simpliste souvent utilisée par les souverainistes.”
Le président du cercle Agenor a exploré le modèle de l'UE basé sur la réconciliation internationale, le qualifiant de "modèle unique" qui a commencé avec la réconciliation entre la France et l'Allemagne.
💬 " Le modèle de l'Union Européenne est celui de réconciliations internationales. En commençant par la réconciliation entre la France 🇫🇷et l’Allemagne🇩🇪. C’est un modèle inédit. "
— European Democrats (@PDE_EDP) September 24, 2022
- @paherve,@ l'atelier " les confins de l’Europe : frontières ou zones grises ? "
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Guerre en Ukraine et crise énergétique
Christophe Grudler, membre du Parlement européen, a rejoint Sylvain Waserman, ancien vice-président de l'Assemblée nationale française, pour discuter de la guerre en Ukraine. La session a examiné comment l'Union européenne peut s'organiser pour répondre à la crise énergétique.
M. Grudler, membre de la commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie (ITRE), a fait remarquer que la crise énergétique émergente avait en fait commencé avant la guerre en Ukraine. Il a ajouté que la crise énergétique a été "fortement accélérée par la guerre, qui a montré les limites de notre modèle d'importation d'énergie". Il a également appelé à une plus grande production d'énergie avec l'Union européenne, afin que celle-ci puisse prendre en main son "destin énergétique".
Sylvain Waserman a exploré les marchés de l'énergie : "Quand ces marchés se comportent de manière complètement folle, comme c'est le cas actuellement, il est normal que l'État agisse. Et dans ce cas, l'Union européenne aide les États membres à se ressaisir."
Politique commerciale
Un panel sur la politique commerciale a suivi, couvrant les efforts de l'UE avec ses partenaires commerciaux dans le monde. La session s'est concentrée sur une série de questions connexes, notamment sur la politique numérique face aux géants américains de la technologie, ainsi que sur les systèmes d'évasion fiscale dans les paradis fiscaux à l'intérieur et à l'extérieur de l'UE. Les participants ont posé des questions à Mme Vedrenne, bretonne et coprésidente de la délégation "Europe Together" au Parlement européen. Elle a été rejointe par Charles de Marcilly, administrateur politique au Secrétariat général du Conseil de l'Union européenne, qui a également répondu aux questions d'un public captivé.
Les grandes questions sociales soulevées par le défi climatique international
Yannick Mireur, fondateur du Forum Nexus, a partagé un panel avec l'eurodéputée Sylvie Brunet, vice-présidente du groupe Renew au Parlement européen.
Sylvie Brunet a fait passer à une salle pleine de membres engagés du MoDem le message que l'Union européenne veut aider les travailleurs dans les transitions sur les fronts écologique et numérique. Par exemple, dans le domaine des transports, les bouleversements provoqués par les voitures électriques à batterie posent de nouveaux défis aux travailleurs de l'industrie automobile. Elle a déclaré : "La fabrication d'une voiture électrique ne requiert pas les mêmes compétences que la fabrication d'une voiture à moteur à combustion interne (ICE)". Dans le même ordre d'idées, elle a noté que le Parlement européen a récemment voté en faveur des efforts législatifs concernant le Fonds social pour le climat. Elle a déclaré : "Cela aidera vraiment les travailleurs de l'UE lorsque des transitions se produiront dans leurs secteurs". Elle a ensuite conclu sur une note rassurante : "Face au changement climatique, l'Union européenne a son rôle à jouer pour soutenir ses citoyens et ne laisser personne de côté."
💬 "The European Union wants to help workers 👩🔧 in the ecological and digital transitions.
— European Democrats (@PDE_EDP) September 24, 2022
"Making an electric car does not require the same skills as a ICE car. "
- @syl_brunet, MEP (France) speaking at the EDP workshop on big social challenges ahead.
🇪🇺 #Guidel2022 pic.twitter.com/SCtZuWYN3p
En milieu d'après-midi, les parlementaires PDE élus en France ont organisé un atelier spécial pour répondre aux questions sur les Journées de l'Europe. Sylvie Brunet, Laurence Farreng et Marie-Pierre Vedrenne, ainsi que Max Orville, Christophe Grudler et Sandro Gozi, secrétaire général du PDE, ont passé une heure à discuter du travail de chaque parlementaire avec les participants. Laurence Farreng a parlé de la conférence sur l'avenir de l'Union européenne : "La conférence de l'année dernière portait sur l'avenir de l'Europe, avec 800 citoyens tirés au sort dans toute l'Union européenne. Cette conférence pourrait déboucher sur une révision des traités européens. C'est ce que nous avons demandé".
L'eurodéputée Marie-Pierre Vedrenne a expliqué son travail au sein de la commission du commerce international en disant : "Je pousse à inclure l'autonomie stratégique européenne dans notre travail : "Je pousse à inclure l'autonomie stratégique européenne dans nos travaux. Et là aussi, nous avons réussi pendant la présidence française de l'Union européenne ! Par exemple, sur la réciprocité dans les marchés publics".
Dans ses remarques, Christophe Grudler a mis l'accent sur des domaines tels que la politique spatiale : "Le renforcement de l'autonomie de l'UE dans l'espace est l'une de mes priorités. Les nouveaux efforts sur les satellites de connectivité, dont je suis le rapporteur, y contribueront directement".
Le député Max Orville, vice-président de la délégation Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE (DACP), a mis l'accent sur les politiques affectant les membres de l'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACPS).
a déclaré Orville : "Nous ne pouvons pas appliquer les mêmes règles sur le continent aux pays des régions ultrapériphériques, situés à des milliers de kilomètres. C'est aussi la raison de mon engagement : prendre en compte, au niveau de l'UE, les particularités de ces pays".
Sandro Gozi a clôturé l'événement en présentant une vue d'ensemble : "La démocratie est en crise dans toute l'Europe. En effet, la démocratie exige du temps pour le débat alors que nous avons besoin de décisions plus rapides dans un monde instantané". Il a insisté sur le fait que "plus que jamais, nous voulons renforcer la démocratie européenne : "Plus que jamais, nous voulons renforcer la démocratie européenne et le rôle des partis européens. Avec de véritables mouvements politiques transnationaux.
#Guidel2022
— Max Orville (@max_orville) September 24, 2022
Rendre compte, nous nous y étions engagés : quel plaisir de me joindre, pour la première fois depuis 2019, à @laurencefarreng @GrudlerCh @MariePierreV @syl_brunet en tant que député 🇪🇺 @PDE_EDP pic.twitter.com/4AFvu51nVb
Les relations de l'Afrique avec l'Union européenne : Questions et réponses
L'avant-dernier panel a réuni le député européen Max Orville et Albert Nsengiyumva, secrétaire exécutif de l'Association pour le développement de l'éducation en Afrique. Sous le thème "Construire une relation juste et solide entre l'Union et l'Afrique", Max Orville a posé des questions pressantes aux décideurs politiques : "L'Europe s'interroge sur sa relation avec l'Afrique. Quelle relation l'Afrique souhaite-t-elle avoir avec l'Europe ? Quelle coopération pouvons-nous mettre en œuvre ensemble ? Une clarification s'impose. Albert Nsengiyumva a conclu : "L'Afrique doit se réinventer et l'Europe peut l'aider à se développer par ses propres moyens.
#Guidel2022
— Max Orville (@max_orville) September 24, 2022
Construire une relation durable et apaisée avec l’Afrique, c’est le thème de nos échanges de ce soir avec @NSENGIYUMVAAlbe, secrétaire exécutif de l’@ADEAnet et ancien Ministre du Rwanda. pic.twitter.com/yFJMdZoXpZ
Série télévisée "Parliament" diffusée
Le dernier panel des Journées de l'Europe a été l'occasion de la projection du premier épisode de la série télévisée "Parlement". Produite par France Télévision et disponible en streaming, elle raconte l'histoire de Samy, un jeune assistant parlementaire au Parlement européen. Fraîchement embauché, il ne connaît pas grand-chose aux institutions européennes, mais espère s'en sortir en jouant la carte du charme. La députée européenne Laurence Farreng a organisé la projection de cette comédie pleine d'esprit et d'humour.
Elle a présenté la série en expliquant que ce type de production est un moyen efficace d'initier les citoyens européens aux institutions européennes. Conçue comme une comédie télévisée, la série emmène les téléspectateurs dans le monde de la politique européenne et explique en détail le fonctionnement du Parlement européen et des autres institutions européennes.
Efforts de sensibilisation à la PDE en septembre
L'événement en France était le deuxième événement de sensibilisation organisé par le Parti démocrate européen en septembre. Plus tôt dans le mois, le PDE a organisé son "Zukunftsmacher Europa" à Francfort, en Allemagne. Une centaine d'invités du Freie Wähler, un parti membre du PDE, y ont assisté les 8 et 9 septembre pour échanger des idées sur des sujets tels que la protection du climat, la numérisation et l'inflation. Les participants, âgés de 16 à 81 ans et originaires de toutes les régions d'Allemagne, comprenaient des jeunes, des étudiants, des adultes en âge de travailler et des retraités. Pour le PDE, c'était l'occasion d'écouter ce que les citoyens attendent de leur gouvernement, aujourd'hui et à l'avenir. Les événements organisés en France et en Allemagne sont des exemples de l'éducation politique et de l'action de proximité de l'EDP, axées sur les citoyens.