L’Europe doit répondre de manière unifiée à la crise énergétique qui frappe actuellement de manière inégale les États membres de l’UE, a déclaré cette semaine Sandro Gozi, secrétaire général du PDE.
S’adressant au Parlement européen à Strasbourg, en France, Sandro Gozi a insisté sur le fait que “l’Europe doit faire l’Europe”, que le temps presse et que les Européens ont besoin de réponses rapides. Il a déclaré : “Les vetos, les ralentissements et les fuites en avant ne sont ni compréhensibles ni acceptables pour les familles et les entreprises européennes qui ne peuvent plus attendre”.
S’adressant au Parlement européen à Strasbourg, en France, Sandro Gozi a insisté sur le fait que “l’Europe doit faire l’Europe”, que le temps presse et que les Européens ont besoin de réponses rapides. Il a déclaré : “Les vetos, les ralentissements et les fuites en avant ne sont ni compréhensibles ni acceptables pour les familles et les entreprises européennes qui ne peuvent plus attendre”.
La politique visant à remédier à la pénurie d’énergie ne doit pas seulement intégrer des solutions à court terme mais aussi à long terme, a-t-il noté. La proposition de la présidente Von der Leyen de prolonger la période de transition du plan REPowerEU – le projet de la Commission européenne visant à rendre l’Europe indépendante des combustibles fossiles russes bien avant 2030, à la lumière de l’invasion de l’Ukraine par la Russie – et à établir de nouveaux fonds communs pour défendre les économies des États membres de l’UE “va dans la bonne direction à court terme”, a-t-il déclaré. Des fonds communs ont été utilisés pour la crise de la pandémie avec le Plan de redressement ainsi qu’après le Brexit, un événement nécessitant un soutien financier pour les pays de l’UE les plus touchés.
Sandro Gozi a conclu ses brèves remarques en préconisant une action à long terme via un fonds européen d’autonomie stratégique, concluant : “Pour les prochaines années, nous devrons créer un véritable fonds européen d’autonomie stratégique. Nous avons l’expérience, nous avons les outils, nous avons vu qu’ils fonctionnent, qu’ils sont capables de protéger et de stimuler les économies de l’ensemble de l’Union européenne : qu’attendons-nous ?”